mardi 25 octobre 2011

Où l'on parle du Seigneur des anneaux et de montagnes (de viande)

Avant de commencer, je vous présenter mes plus plates excuses pour ce post tardif. On m'avait bien prévenue pourtant: "tu verras, au départ tu tiens bien ton blog, et ensuite, tu sors tellement que tu n'en as plus le temps". Suivi d'un rire diabolique. A ça vient s'ajouter ma fainéantise habituelle (je sais, on ne dirait pas comme ça mais...). Mais j'ai enfin décidé de prendre le taureau par les corne et d'arrêter de repousser l'échéance pour vous raconter en vrac ce qui s'est passé à l'autre bout du monde depuis 2 petites semaines (arf, déjà !! ).

Précisons que l'assemblage d'images et de commentaires que vous allez voir contiennent des allusions à Legolas, à mon appétit légendaire, à des fleurs qui piquent, aux pandas (of course), au chocolat fondant, et aux geishas starbuckiennes. Préparez-vous...


On commence avec les fleurs qui piquent: ça, c'est mon cours d'Ikebana, l'art floral japonais. Nous nous sommes entraînés à la pratique du style libre (et assez simple, il faut le dire) du Moribana. Une fois que j'aurais déchiffré les pages en japonais nous expliquant l'histoire ancestrale de l'ikebana, je vous en parlerai, promis (en tout cas, je suis sûre que ça a un rapport avec le bouddhisme, et que la tradition de l'ikebana remonte au Moyen-âge japonais. Pour les détails, mon japonais étant ce qu'il est pour l'instant...on repassera).


Chloé-chan, il faut qu'elles respirent les fleurs! Ah oui, suis-je bête. Ne pas oublier les petits conseils de notre sensei, une petite mamie ultra-dynamique et ultra-sympa qui me rappelle Mme Vieville, ma prof d'histoire de l'art au lycée. Souvenirs souvenirs...

Oui, je sais, ça n'a rien àvoir: un panda de drap de lit croisé au Loft de Kyôto, magasin de rêve où l'on trouve tout un tas de trucs en rapport avec la maison (ou pas d'ailleurs). On ne sait jamais, j'aurais peut-être besoin d'un humidificateur d'air ou d'un porte-bananes un jour.
Si si, un  PORTE-BANANES: 


Il est temps de passer aux choses sérieuses. Le week-end dernier, j'ai pu assister au festival du temple Kamigamo: mais pas n'importe quel festival !! On a eu droit à un remake de Legolas tirant ses flèches, lancé au plein galop sur ce brave Hasufel (Arod dans la version livresque, je précise). Bref, j'arrête la les références de geekette pour revenir à nos petits chevaux...

Ce matsuri "Kasakake" (tir à l'arc à cheval) est un peu spécial: c'est l'un des rares où la compétition sportive tient lieu et place de cérémonies en l'honneur des Dieux. C'est aussi un des rares (voire le seul, mais je n'en suis pas certaine) qui autorise la participation de femmes au tournoi.






Notre favorite -Dame Arwen dirons-nous. Mais elle a perdu. Bouhou.

The Last Samurai.



Dans le feu de l'action.




Oh oh, deuxième cours d'Ikebana maintenant. Avec ma fière composition. Pas de châtaignes traîtresses ce jour là, mais de la belle verdure (un peu trop vert à mon goût d'ailleurs) et quelques branches qui me rappellent singulièrement les doigts crochus des arbres de la forêt où Blanche-Neige s'échappe (au tout début du dessin animé). Je dérive,mais pardonnez moi, il est tard de ce côté de l'hémisphère.



Après l'effort, le réconfort!! Shopping et lèche-vitrines à Teramachi, l'artère commerçante couverte dont je vous ai déjà parlé. Où les temples côtoient les boutique de chaussettes, de souvenirs ou de sopalin.

Hanako and Me. 

Sur cette photo, j'ai dans le sac vert que je tiens avec amour mes biscuits préférés, trouvés deux fois moins chers que dans mon supermarché habituel dans une boutique de produits de beauté de Teramachi (ne cherchez pas le pourquoi du comment, je n'ai toujours pas compris le sens d'une telle association).

Enfin, le Saint-Graal. Toujours à Teramachi, des rayons entiers de goodies Ghibli. Vous voyez la peluche géante de Totoro en haut: un jour (aka: quand je serai riche et oisive) JE L'AURAI.

Panda ko panda! autre personnage de Hayao Miyazaki (créé en 1973) il est l'ancêtre de Totoro et... mon costume d'Halloween. Qui a dit que ça ne faisait pas peur, un panda? C'est parce que vous ne m'avez pas encore vu en Kigurumi de panda...

Hihi. Comme c'était l'heure de contenter nos ventres criant famine, je me suis décidé pour une crêpe caramel-chantilly. Pas de panique, selon mes calculs, mon activité sportive compense largement la prise de calories induite par cette attrayante crêpe-cornet.


Le soir; nous avions rendez-vous devant le Starbucks du pont de Sanjo-dori, artère mignonne et pleine de restaurants. Et là, surprise, deux maikos (apprenties geishas) attablées au comptoir du Starbucks en sirotant à la paille leur café (sans doute pour ne pas ruiner leur maquillage impec). Je vous entends venir avec vos "LE JAPON TERRE DE TRADITION ET DE MODERNITE". Mais ça fait un peu gros sabots, donc je préfère dire: le Japon, terre de contrastes. C'est plus soft.


Suite à cette rencontre fortuite, nous nous rendons dans un restaurant inconnu: le "Tanuki Resutoran". Bonne surprise: c'est un lieu traditionnel bien qu'en sous-sol, avec tatamis, lumière feutrée, étagère à chaussures,  table basse, coussin de sol et musique J-Pop. Cherchez-l'intrus.


Le menu étant en japonais uniquement, et sans photos pour nous éclaircir un poil, nous nous décidons pour ce qui nous semble le plus sûr: du Gyû-nabe. Quoique le nom le plus approprié aurait sans doute été le Gyû-yama (montagne de boeuf) . Car c'est bien ce qui nous attendait.

Mirah n'en revient pas.


Non, Papa, Maman, je vous rassure, je n'ai pas ingurgité à moi seule ce petit monticule sur réchaud:c'est un plat pour deux personnes, que je partageais avec une amie russe, Ksenya. Seulement, au bout de trois bouchées, elle n'en pouvait plus (je n'aurais pas cru ça d'une russe tiens -ceci est une allusion très subtile à un pote russe du Louvre qui devrait se reconnaître...^^ Mais bon, je ne pouvais pas passer à côté). Du coup, refusant de voir gâcher de la si bonne viande, j'ai quand même réussit à en dévorer les trois-quarts avant de gracieusement offrir le dernier quart au reste de la table.



Au fur et à mesure qu'elle cuit, la viande "fond" et la montagne s'écroule petit à petit, révélant des entrailles remplies de germes de soja.



Pfiou.



Ceci n'était peut-être pas bien raisonnable. Mais vous me connaissez: comment résister à un fondant au chocolat-glace-vanille-chantilly (pour le prix dérisoire de 4 euros,en plus!). Comme si le destin me forçait à déguster ce gâteau. Qui s'est révélé à la hauteur de mes espérances: il était tout bonnement délicieux (et attention, j'ai pas mal d'expérience pour ce qui est la dégustation de fondant au chocolat-glace-vanille-chantilly).


L'image de la faim.



1 commentaire:

  1. Mais dit-moi Clo-senpai, comment vas-tu faire pour emporter ton futur bien : le totoro géant ? AH ! Tu vois que tu n'es pas raisonnable xD Par contre, je suis pas contre que tu me l'offre pour noël =D Bonjour les frais de ports...

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