dimanche 30 octobre 2011

Au Festival des âges


Comme j'ai décidé de tenir mes engagements, voilà un nouvel article tout chaud tout beau présenté par Panda et son... corn dog. Pour mes non-amis Facebook, le corn dog c'est un truc tout gras et trop bon, très très peu japonais (made in USA) qu'on trouve pour 100 yens dans presque tous les combinis ! Petit Panda a apprécié le repas, merci. Parce que quand même, le corn dog c'est de la saucisse, du pain de maïs et  du ketchup-moutarde. Franchement, ça ne donne pas l'eau à la bouche?

Mais je m'égare encore une fois dans mes délires culinaires. Papa, Maman, le corn dog n'est PAS ma nourriture quotidienne, je le jure!! C'est juste ce qu'il y  avait de plus commode à grignoter en vitesse tout en attendant une éternité sur de petites chaises plastiques.
Mais attendre quoi? 
Le Jidai Matsuri !!

Littéralement, le festival des époques. Un festival qui appartient au "top 3" de Kyoto et qui se déroule tous les 22 octobre en centre ville, entre l'ancien palais impérial et le sanctuaire Heian Jingu, que j'ai déjà pu visiter. En fait c'est un festival plutôt récent, inauguré en 1895 avec la création du sanctuaire Heian, qui célébrait lui-même le 1100ème anniversaire de la naissance de Heiankyô, l'ancien nom de Kyôto. Car celle-ci fut la capitale du Japon de 794 à 1868, c'est à dire jusqu'au début de l'ère Meiji où la capitale devint alors Tôkyô. Mais là-dessus, je ne vous apprends rien, on a dû vous répéter encore et encore "ère Meiji" et "ouverture du Japon" depuis le lycée...

Le Jidai Matsuri consiste donc en un défilé d'environ 2000 personnes costumées selon les différentes époques  qu'a connues Kyôto. Un beau spectacle, certes, pas aussi excitant que le tir à l'arc à cheval mais qui valait quand même le coup d'oeil. D'autant plus que grâce à la mairie de Kyôto, nous disposions de sièges gratuits réservés aux Ryuugakusei (étudiants en échange) très bien situés. Heureusement car le défilé à duré un peu plus de deux heures, ce qui aurait été un peu crevant debout. 

J'ai essayé de prendre des photos représentatives de la diversité du défilé, mais mon péché mignon pour les samuraïs et les beaux kimonos a parfois repris le dessus...



Non, ceci n'est pas le célèbre salut de Miss France, je le promets. Même si cela y ressemble (beaucoup).

Un jour, quand je serai une japonaise, j'aurai ce chapeau.

Panda n'en a pas perdu une miette.


Certains se prenaient pour Oda Nobunaga réincarné.

D'autre papotaient en rigolant. Vu qu'on les regardait avec insistance, il ont repris un air sérieux et limite revêche. Ils avaient des katanas, tout de même.

Belle perruque.

Un peu de musique de la part de l'armée impériale à l'ère Meiji.



Qu'es tce que je vous disais. Un samuraï. L'armure est un peu clinquante. Pas très discret en cas d'attaque surprise.


De loin,  Mirah et moi aurions juré qu'il tenait une citrouille d'Halloween. No comment.

Réincarnation de la princesse Kazu, épouse du 14th shogun (Tokugawa Iemochi).

Kimono! <3

Mes couleurs...

Joli casque.


Des enfants tous mignons! Des périodes Kamakura et Murotamachi. Les fleurs perchées sur leurs chapeaux n'étaient pas destinées à la décoration, mais à la vente...


Je crois qu'ils devaient manquer de figurantEs pour ces portraits de femmes de la période Muromachi. Donc on a eu des figurants.

On ne voit pas forcément très bien sur la photo, mais ce que ce brave samurai tient est un cor-coquillage. Je pourrais reparler du Seigneur des anneaux et de la batailles du Gouffre de Helm, mais je vous épargnerai ça.

Pas très sérieux tout ça. Il faut dire qu'il avait un peu de mal avec son cheval fou.


 Dame Yodo-Gimi.



Jolis chaussures en fétu de paille. J'imagine qu'elle devait bien souffrir à la fin du parcours...

Le clou du spectacle !! Tomoe-Gazen alias... La MULAN JAPONAISE. Mariée au général Kiso Yoshinaka, elle combattit les forces de Yoshitsune dans la période Heian (794-1185).




Ce Monsieur était bien dans son rôle.


Le plus chou: des enfants en costume aux ailes de papillon avant les cortège sacrés sensés renfermer les esprits des empereurs Komei (le dernier empereur ayant régné à Kyôto) et Kanmu (l'empereur qui fit de Kyôto la capitale).








La Compagnie des archers, gardiens de la procession impériale lors du déplacement de la capitale de Nagaoka à Kyôto.

Je vous laisse sur ces belles images... à très bientôt pour de nouveaux récits!

1 commentaire:

  1. Très impressionnant! Et les participants doivent payer très chers les costumes... magnifiques soit dit en passant ! C'est Kyoto qui finance tout ? Ca doit faire une belle somme...

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