samedi 24 septembre 2011

L'antre du Renard Blanc

Certes, cela fait un peu prétentieux, mais cette photo, il fallait que je la mette. Chloé en mode warrior, sac à dos, grosses chaussures et compact au cou, prête à en découdre avec l'archi-célèbre ascension du Fushimi Inari-taisha. Encore un truc de touriste (ben oui, je ne suis pas venue au Japon pour travailler quand même!), mais ce lieu magique, j'en rêvais depuis mon arrivée. Et hop, sur un coup de tête, sms extra-short à Elsa "Demain Fushimi Inari?", rendez-vous fut pris pour ce matin, 8h, puis finalement 8h30, histoire de profiter au mieux et dans le calme de l'ambiance feutrée de la forêt.


Sitôt Elsa, Alun et Ji-hyon (deux amies coréennes d'Elsa) arrivées sur mon pas de porte, nous enfourchons les vélos pour partir dare-dare au temple, situé à une petite demi-heure de chez moi. Pari réussi: partir tôt nous a permis d'éviter la horde de touristes qui débarquait vers 13h, au moment où nous redescendions. 
Et dire qu'on a faillit rater cette entrée, pourtant pas très discrète. En même temps, nous venions de réchapper à 5 crashs de voiture et à 2 écrasements de mamies avec cabas. Mais ouf, on ne s'est pas paumée, on descend dans cette artère ultra-commerçante, remplie de boutiques souvenirs débordant de peluches et autres porte-clé renards.

Renard, car ce temple est dédié au Kami Inari, patron des marchands, du commerce et de la prospérité, ainsi que du riz. Et parce que les renards (kitsune), dont les effigies y sont nombreuses (c'est le cas de le dire), sont parfois vénérés comme dieux des vendanges, du riz etc... Vous allez voir une bonne dizaine de photos de ces renards en vrac dans l'article! Certains sont menaçants, d'autres plutôt mignons...



L'entrée du temple.

Tradition oblige, le rituel de purification. Ce petit bonhomme l'apprend grâce à ses parents, non sans renverser la moitié de l'eau sur leurs pieds.


Un premier renard! Ils vont toujours par paire, et possèdent différents attributs. Celui-ci a dans la gueule une clé d'un grenier à riz.


Celui-là a dans la gueule une boule de riz entourée de tofu frit, apparemment ils adorent ça!

Petit chou qui a offert son caillou à Elsa.


Qu'est-ce que c'est d'après vous? Le premier qui devine gagnera un prix!






Des centaines de ces toriis miniatures sont accrochés dans le temple: on peut en acheter pour 800 yens puis écrire son voeu dessus, avant de l'accrocher. Sur l'un d'eux, un couple coréen avait écrit " a baby".



Et voici l'entrée tant attendue du chemin recouvert par ces toriis rouges orangés, qui court jusqu'au sommet de la montagne (soit 4 kms).

Je n'ai pas résisté à prendre cette photo digne d'un guide touristique.


Oui, ces portes-ci sont minuscules, j'aurais presque craint de me cogner le front.


Elsa-chan!


Adorables plaquettes de voeu en forme de renard, où les visiteurs ont dessiné ce qui leur plaisait.






Sur chaque torii est inscrit le nom du donateur.

La forêt environne le sentier.



Je frôle la crise cardiaque après avoir découvert qu'au dessus de nos têtes se prélassent de grosses araignées jaunes et noires; J'espère que celles-ci ne sont pas sauteuses (car au Japon, les araignées sautent, si si. Sans doute l'instinct de survie anti-coup de chausson bien placé).

Le rituel de la prière dans un sanctuaire shintô: faire sonner la cloche, prier, claquer deux fois dans ses mains, saluer, retaper dans les main.






Oui, je sais, encore un renard. Mais celui-ci est mignon avec son petit bavoir!


Ca monte, dur dur.

Je vous avais dit qu'il y avait des tanukis absolument partout.

Tête de renard-dragon, m'est avis.

Panorama de Kyôto depuis les hauteurs.


D'encore plus haut.


J'espère que cette débauche de photos vous a plus. Et encore, j'ai dû me forcer à sélectionner, car j'en avais plus de 200 !

A très bientôt pour de nouvelles aventures: la rentrée des classes au Japon. Brr.