lundi 19 septembre 2011

Cinq gaijins en vadrouille

Aujourd'hui, j'ai décidé qu'il était temps d'attaquer le réel but de cette 3A nippone: jouer les gros touristes occidentaux en mitraillant tout ce qui bouge, si possible aux abords d'un temple.

Mais comme la vie est chère ici, j'ai d'abord repéré le bon plan -les jardins du temple Heian gratuits pour ce jour férié "En l'honneur du respect aux aînés" - avant d'y traîner, de gré ou de force, mes quatre complices, Mirah, Teri, Hanako et Jimmy.

On peut dire que le jeu en valait la chandelle.
Petit tanuki croisé entre la station Higashiyama et le temple Heian (ou Heian Jingu). On trouve partout ces bonhommes sympathiques à la bouille lunaire et à la panse généreuse, y compris au bas de mon escalier, dans la résidence. Le tanuki est l'un des nombreux yôkai du folklore japonais, à mi-chemin entre le blaireau et le chien: symbole de chance ou de prospérité (ou les deux). Je penserais à en prendre plus en photo!

Jimmy, l'homme au parapluie bleu.

L'immense Tori qui annonce l'avenue menant au temple: ça ne paraît pas si grand comme ça, mais attendez voir...

Et oui, malheureusement les parapluies sont de sortie: il pleut. Je ne vais pas me plaindre, la température s'étant agréablement rafraîchie.

Vue sur les montagnes de l'est de Kyoto.

Le Tori perdu dans les pins.


Vue à travers mon ridicule parapluie à petits noeuds papillons roses. Pas de commentaires je vous prie, il n'était vraiment pas cher ce parapluie. Et grand. Et zut.


Teri fascinée.

Hanako, Jimmy, Mirah.

Mais où est Teri? Je vous l'avais bien dit qu'il était grand ce tori !

Mirah photo-girl.

Teri a le même parapluie que moi, mais en rouge. Tout de même moins cruche.

Teri.

Hanako.


 L'entrée du temple, là encore démesurée. Nous faisons partie des rares touristes occidentaux, avec deux autres camarades de classe de Doshisha qui ont eux aussi pressenti le bon plan.


Oh oh, des collégiennes en uniforme. C'est fou ce qu'on en croise au Japon. Normal, me direz vous. Sauf que bien souvent, c'est à des heures impromptues: ne vont-elles donc jamais en cours?


Ma découverte préférée: le rituel de purification avant d'entrer dans le temple. Suivez le guide...


Pour les japonais, rien que de très habituel.


Teri s'y essaie!



Mirah a un peu de mal à gérer...


Miracle, un rayon de soleil! Le beau temps s'installe définitivement pour la meilleure partie de la visite: les jardins.









Une apparition...

Toit-drakkar.

Nous pénétrons enfin dans l'ombre feutrée des jardins.




Attention, poissons méchants.

L'avidité même. Brr.








Panorama sublime.


Paix.

Une harmonie parfaite entre paysage naturel et bâtiment de bois.


Ultime vision du temple mangé par les pins.

Une visite inoubliable, comme vous vous en doutez. Rendez-vous est déjà pris pour avril, à la floraison des cerisiers qui sont les principaux arbres constituant le jardin. Un émerveillement tout neuf est à prévoir...

PS: ce coup-ci, j'avais oublié le panda, mais croyez-moi, il médite sa revanche.




3 commentaires:

  1. Mais il est très bien ton parapluie! :D

    Sinon, les photos sont extrêmement bien réussies! J'en bave devant l'écran ;)

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  2. Quel dépaysement ! Et encore, moi ce que je vois ce n'est que les photos... Magnifiques soit dit en passant !

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  3. hihi merci :)
    ce matin, il pleut beaucoup. je ne peux donc pas aller à Doshisha en vélo. Snif.

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