Atsui atsui!

En Japonais, « atsui atsui » (熱い) signifie « il fait très chaud ». C’est bien la toute première impression du Japon que j’ai. Heureusement que ma chambre est un havre de paix réfrigéré. Je culpabilise un peu d’utiliser l’ « eacon » (la forme nippone de « air conditioner ») mais tout est inclus dans le loyer, alors autant se faire plaisir !

Mais bravant l’air torride, Elsa et moi nous sommes données rendez-vous à Doshisha à 15h, le deuxième jour, afin d’explorer les environs. Le matin, je décide de crapahuter dans ma zone, et d’aller à la gare centrale située juste à côté de la Kyoto Tower afin de rechercher un « hyaku en shop ». Encore un truc bizarre qui n’existe qu’au Japon : le １００円Shop c’est une caverne d’Ali Baba où l’on peut trouver de tout, pour moins d’un euro par article. Pinces à linges, assiettes, baguettes, serviette éponge, piles, éventails ou porte-clé Hello Kitty : impossible de ne pas y trouver son bonheur ! J’en ai donc profité pour faire des emplettes afin de remplir mon appart qui manquait quand même de tout.

Arrivée à Doshisha avec Elsa, nous décidons d’aller faire un tour dans les jardins du Palais impérial. Ici c’est mieux que la Provence : il fait chaud, beau, et les cigales sont dix fois plus puissantes que nos insectes malingres en France. 

Ensuite, terrassées par la canicule, nous décidons de pousser jusque la Kamogawa ou « rivière aux canards ». Et nous tombons sur un spectacle singulier…

Et oui, au niveau du pont, de grosses pierres accompagnées de tortues permettent de faire la traversée ! Ni une ni deux, je retombe en enfance et trempe mes pieds dans l’eau bien froide. C’est parti pour une heure de farniente intense !

Ensuite, ça se corse : on décide d’aller à pieds jusqu’à l’artère principale de la ville, Shijô-dori, qui est beaucoup plus loin qu’on ne le pensait. Qu’à cela ne tienne, nous persistons courageusement et découvrons cette petite contrallée, très commerçante également.

Et tiens, un petit temple au cœur de la ville ! Il s’appelle le Zuisenji et est dédié au fils adoptif d‘un des shoguns du Japon, d’après ce que j’ai compris. Nous poussons le portail et nous découvrons cet apaisant petit jardin. 

Déjà, la nuit tombe, vers 17h30, et nous débarquons sur Shijô-dori : là, c’est presque Tokyo : des néons, la foule, de grands magasins, des occidentaux… Assez ébouriffant. Je crois que je préfère le calme de la Kamogawa. Je rentre à pieds jusque Maison Iwakuni : autant dire que j’ai marché plus de 5 kilomètres ce jour là ><

Tsukaretaaaaaaaaa (je suis fatiguée !). Mais en rentrant, je fais la connaissance de Teri, ma voisine écossaise, de Hanako, qui est américaine, et de Ed, américain également. Nous partons tous ensemble au APA Hotel qui dispose d’un wifi gratuit… Panda Lost in Japan leur doit une fière chandelle.

Après-demain, des photos de ma visite d’aujourd’hui : Le Nishi Hongan Ji (le gigantesque temple en face de chez moi, visité avec Hanako, Teri, Hyou et son pote chinois Chuu), des nouvelles de mon vélo et du test de placement de Doshisha !

Mataneee !