mercredi 7 septembre 2011

At Last

Me revoilà donc, précisément 24 heures et 50 minutes avant mon départ à l'autre bout du monde. Le vrai compte à rebours commence.

Et avec lui, les ultimes préparatifs. Qui, pour être franche, sont moins ultimes que je ne le voudrais. Comme d'habitude, je suis LENTE. Là, je réalise que je me suis complètement plantée pour ce blog. Vous êtes en réalité sur Turtle Lost in Japan, et non Panda Lost In Japan. Mon ego ne l'a pas accepté et s'efforce de se cacher l'atroce vérité, mais elle est bien là. Je dois bien être la dernière des nouilles pour n'avoir réussi à contacter SFR, mes deux banques, la LMDE (un nouvelle échec, pour celle-ci) et Air France qu'hier: "Ah non, désolée mademoiselle, mais pour souscrire à cette offre, il faut venir signer à Paris. Vous partez quand?". Passons.

C'est également hier que je me suis attelée à la tâche tant redoutée par tout SciencesPiste au départ pour sa 3A: la / les valise(s) ! Ô combien chanceux ces étudiants en partance pour Londres, Milan, Madrid et autres Louvain (véridique) ! Car qui prend le train n'est pas soumis aux infâmes limites de poids imposées par les malignes compagnies aériennes...
Chez Air France, les règles sont strictes, très strictes: 23 kgs en soute, 12 en cabine (sac à main inclus: si vous comptiez le remplir jusqu'à craquer de vos affaires les plus lourdes et volumineuses, c'est râpé). Soyons honnêtes quelque peu: quand on part pour un an, ce poids est tout à fait risible, et ce d'autant plus quand on appartient à cette espèce si étrange: LES FILLES. Car il est bien connu qu'une fille, ça s'encombre toujours de tout un tas de trucs tout à fait inutiles. Je ne suis pas d'accord: je n'emporte que des trucs utiles, incluant un panda en plastique et un chauffe-pieds moelleux.
Je suis sûre que vous vous demandez avec avidité ce qu'est un chauffe-pieds: vous n'allez pas être déçus.



Je n'ai toutefois jamais nourri l'illusion que j'arriverais à tout caser dans une valise. Je me suis donc résolue à acheter une deuxième valise soute de 23 kgs, histoire de caser toute ma garde-robe dedans (car les fringues au Japon sont chères, TRES chères...). Je me retrouve donc avec une grosse valise alias Papa Valise, une moyenne alias Maman Valise, et une petite alias Bébé Valise. Assorties en plus. Toute fière de moi, j'ai annoncé la bonne nouvelle à Elsa, mon sidekick nippophile, qui a alors soulevé un point intéressant:

" Et tes trois valises, tu vas les porter comment ?"





Ahem. Effectivement, porter trois valises (pesant mon poids au total) avec deux bras va être... épique, au bas mot. Mais je reste persuadée que mon côté MacGyver va vite trouver LA solution une fois débarquée à KIX (Kansai International Airport: ne me demandez pas ce que le X vient faire là, je n'en ai aucune idée).



Ultime mesure des plus pratiques: que fait-on quand on prend l'avion avec une limitation de poids qui paraît insurmontable? Déjà, on s'habille avec ses vêtements les plus lourds et les plus encombrants. Air France conseille de s'habiller léger et confortable pour le voyage. Moi, je dis bullshit. Je suis bien déterminée à porter veste en cuir, gros pull et bottes d'hiver pour partir. Ce qui ne posera pas de problème en France, vu le temps pourri qu'on nous réserve depuis quelque temps. Par contre, à Kyoto, il fait à présent 35 degrés. Peu importe, je suis une warrior. Qui risque de ressembler à ça:


Après tout, les voyages forment la jeunesse.

3 commentaires:

  1. Je viens d'avoir le hoquet, merci, merci Chloé :D

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  2. Je proteste! l'Eurostar ne propose pas énormément de place pour les valises, 8D

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  3. Alors, finalement tu as fait comment ? XD Tu as embauché un jeune japonais (et beau en sup) qui passé par là pour te porter la troisième valise ? J'imagine la scène...

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